Une vie partagée avec mon père, Messali Hadj,
Paris, Ed Riveneuve, 2013. 394 pages. 18 euros.
Messali Hadj, le fondateur de la première organisation nationaliste algérienne dans les années 1920, a longtemps été un personnage maudit de l’histoire intérieure algérienne. Ses partisans, regroupés dans le Mouvement national algérien (MNA), se sont durement affrontés à ceux du FLN pendant la guerre d’Algérie. Ils ont été vaincus, et le nom de Messali a disparu de la scène publique après l’indépendance de 1962. Mais le personnage Messali n’avait jamais été oublié par les Algériens, et son nom a refait surface, tout naturellement, à la fin du XXe siècle, notamment au moment du centième anniversaire de sa naissance, en 1998.