Abdelmadjid Merdaci et Benjamin Stora
Pour la France, « l’Algérie est une défaite du nationalisme français, qui devait céder à une forme de nationalisme universel».
Abdelmadjid Merdaci et Benjamin Stora
Pour la France, « l’Algérie est une défaite du nationalisme français, qui devait céder à une forme de nationalisme universel».
Quand on aborde avec eux la question de l’élection présidentielle de cette année, les historiens français font souvent une comparaison qui peut, au début, paraitre étrange. La guerre que la France a menée en Algérie, disent-ils, a clivé la société française, ouvrant des crises d’identité et d’intégration qui sont encore des moteurs des politiques, tout comme la Guerre de Sécession qui se cache dans les politiques raciales et régionales qui continuent de consumer les États Unis.
L'historien BENJAMIN STORA analyse les usages de l'histoire par les politiques, et notamment leur volonté de réécrire celle de la colonisation au mépris des faits.
Par Olivier Doubre.
A la une, Culture
El Watan, Algérie, le 03.02.17 |
Du début des années soixante au milieu des années soixante-dix, l’Algérie indépendante apporte un soutien important aux mouvements anticoloniaux et aux révolutionnaires du monde entier. Les présidents successifs, Ahmed Ben Bella, puis Houari Boumediene, font d’Alger une terre d’accueil de militants en lutte contre l’oppression coloniale ou raciale.
Alger, La Mecque des Révolutionnaires, documentaire écrit et réalisé par Ben Salama, a été diffusé dans la soirée de mardi au Musée National de l’Histoire de l’Immigration à Paris lors d’une soirée organisée par le Musée de l’immigration que préside l’historien Benjamin Stora, en collaboration avec Arte et Médiapart.