En 1991, après la diffusion de son documentaire, Des Années algériennes, Benjamin Stora avait pris l’habitude de répondre à ses critiques : « Entreprendre de dire la vérité sur les mémoires, ce n’est assurément pas admettre que les mémoires disent la vérité. » Trente ans plus tard, les mémoires sont toujours à vif. Des « passions douloureuses », c’est ainsi que Benjamin Stora a choisi de nommer la longue histoire qui lie et délie les deux pays et qui concerne directement plus de 7 millions de personnes.