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Larrivée BS« Il y eut un temps où Benjamin Stora désirait oublier l’Algérie. C’est difficile à croire tant l’œuvre de l’historien illustre une vie consacrée au refus de l’amnésie sur les deux rives de la Méditerranée. Au commencement, pourtant, il y eut le traumatisme majeur : l’exil. L’enfant d’hier, chassé du sol natal à l’été 1962 dans le grand exode des Français d’Algérie, se retourne aujourd’hui sur son passé, lui qui a tant enquêté sur celui des autres, et cela donne un récit bouleversant. (……. La chronique d’un arrachement devient le journal d’une intégration. Par l’amitié, l’université, par la fièvre de l’engagement politique.L’exilé juif algérien se transforme en citoyen. »

Martine Gozlan, in Marianne, 7 septembre 1962.

« De page en page, le lecteur de l’Arrivée perçoit l’émergence de la conscience politique du jeune Benjamin. Il est venu à Paris à 11 ans en 1962, il en a 17 en mai 68. De quoi vous changer un homme. Il découvre d’autres pensées qui brisent l’ennui de la mise en conformité. Le récit change alors. Au début du livre nous étions avec les Valeureux d’Albert Cohen. Après cela, il y aura du Solal chez Benjamin Stora. Une manière de se construire un destin, sans oublier son histoire. Un jour de 1974, le jeune se rend au cinéma. On y joue Amarcord de Fellini.  Et d’un coup, tout revient. Comme un coup de poing. L’histoire, la sienne, la nôtre, l’Histoire. Sa vocation est née. Il sortira le passé  du néant de l’oubli ».

Fabrice d’Almeida, in Lire, Septembre 2023.

« Après les Clés retrouvées » qui évoquait son enfance juive à Constantine, Benjamin Stora raconte l’inflexion de sa destinée après son départ forcé vers la métropole, avec toute sa famille déboussolée, valises à la main, à l’été 1962. (…..) Une entrée dans un « exil occidental appelé à durer longtemps », un temps indécis d’exploration à tâtons d’une France enfiévrée de consommations, de bagnoles et de yéyé, mais qui ne voulait rien connaître de la guerre d’Algérie. Le livre rend compte surtout de la somme d’efforts qu’il dût faire pour passer le gué et assumer tant bien que mal cette « double vie » d’écorché vif. (….) Sur sa « fièvre du politique », sa conception naissante de l’histoire et du métier d’historien, esquissées ici, Benjamin Stora nous doit un nouveau livre. Qu’on lui souhaite aussi fier que celui-ci ».

Jean-Pierre Rioux, in La Croix, 5 octobre 2023.

« Dans « Les Trois Exils » (2006) et « Les Clés retrouvées » (2015), Benjamin Stora, historien spécialiste de la guerre d'Algérie, mêlait histoire et histoire familiale et personnelle. Avec « L'Arrivée », il prolonge ces récits, allant plus loin dans l'intime. Tout commence un jour d'avril 1962 où, après un an de réflexions et tergiversations, son père décide qu'il faut se résoudre désormais à quitter Constantine pour la France. Un déchirement.

Benjamin Stora raconte ce que fut cet exil sans retour pour ses parents. Disant, avec des mots tout en retenue et en pudeur, son admiration et son amour pour eux. Il nous fait également cheminer dans son propre parcours, de tout jeune adolescent à adulte. L'occasion de se dévoiler plus encore que ce qu'il avait fait jusqu'alors, et aussi de réfléchir sur ce qu'est ou peut être, pour qui vient d'ailleurs, l'intégration dans une société. Un récit personnel et universel, émouvant et passionnant ».

Marianne Bliman, in Les échos, 11 octobre, 2023.

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Ouvrages

Hommage à Benjamin Stora, Mucem, Marseille, 31 mai 2018

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