Tout au long de ce documentaire de 52 minutes, illustré d’images d’archives, ces hommes, qui ont joué un rôle essentiel dans la guerre d’indépendance algérienne, racontent l’été 1962, en partant de la signature des accords d’Evian, le 19 mars. Car, pour comprendre les évènements qui ont conduit à la discorde et à la dégradation du processus algérien, il faut avoir une vision nette de cette révolution géographiquement écartelée entre les maquis de l’intérieur (9 000 hommes très affaiblis par la guerre), l’Armée des frontières (70 000 hommes au Maroc et en Tunisie qui n’ont presque pas combattu), le Gouvernement Provisoire de la République Algérienne (GPRA, basé à Tunis) et les chefs historiques de la « rébellion » (arrêtés en octobre 1956 et prisonniers en France). Un écartèlement qui va façonner l’histoire politique algérienne.