Sous sa présidence, d’indéniables avancées mémorielles ont été réalisées, rappelle l’historien Benjamin Stora, qui s’apprête à voter pour lui le 24 avril.
J’entends autour de moi depuis dimanche une petite musique qui met sur le même plan Marine Le Pen et Emmanuel Macron. Et certains de mes camarades de gauche, hésitent, veulent même s’abstenir, voter blanc… Sur un sujet particulier que je connais bien, celui de la mémoire de la guerre d’Algérie, je voudrais rappeler quelques faits d’évidence. Marine Le Pen est l’héritière directe d’une histoire qui est celle des partisans de l’Algérie française, parmi les plus radicaux, ceux qui voulaient tuer le général de Gaulle au moment du passage à l’indépendance de l’Algérie en 1962. Très nombreuses sont les citations où Marine Le Pen, dans la continuité de son père, refuse absolument de reconnaître la moindre responsabilité de la France dans les exactions commises au temps de la colonisation (au nom du refus de la «repentance»).