Soixante ans après la fin de la guerre d’indépendance algérienne, des « passions douloureuses » de part et d’autre de la méditerranée continuent d’entraver la réconciliation des peuples français et algérien.
Alors que je quittais Alger pour Constantine, à une heure à l’est du pays en avion, mon ami Djamel, chauffeur de taxi, « fixeur », m’a prévenu de ne pas dire, à personne, que j’étais juive : « Dis juste que tu es américaine.