A l'occasion de la sortie de son livre "Les vérités cachées de la guerre d'Algérie" (Fayard), Jean Sévillia s'entretient avec l'historien Benjamin Stora sur le conflit et ses conséquences sur les relations franco-algériennes.

A l'occasion de la sortie de son livre "Les vérités cachées de la guerre d'Algérie" (Fayard), Jean Sévillia s'entretient avec l'historien Benjamin Stora sur le conflit et ses conséquences sur les relations franco-algériennes.
Mitterrand, Hollande et maintenant Macron. Cinquante ans après Mai 68, l’histoire de la gauche au pouvoir s’est écrite en parallèle de sa chronologie de conquête du pouvoir. Comme si la culture de gouvernance n’allait pas de soi et que la revendication serait toujours distincte de la réforme, perçue comme une compromission ou une trahison.
En 1968, le monde était en ébullition. Mais il n’y a qu’en France que l’effervescence dépassa la seule jeunesse révoltée pour atteindre profondément toutes les strates de la société. Mai 68 demeure un des événements politiques qui ont le plus marqué les Français.
Voir aussi l'ouvrage de Benjamin Stora : 68, ET APRÈS - Les héritages égarés
Le dernier livre de Benjamin Stora a pour titre "68, et après", celui de Jean-Pierre Le Goff aurait pu s'intituler "68, et avant". Dans les deux cas, la fièvre de mai y est analysée comme un événement politique total et collectif, en même temps qu'existentiel et intime.
Pour ce numéro spécial sur la guerre d'Algérie, Benjamin Stora et Tramor Quemeneur, spécialistes de la "guerre sans nom", reviennent sur cette période cruelle qui hante encore les mémoires de part et d'autre de la Méditerranée.
L’historien, connu pour son engagement sur les questions d’immigration, s’est vu confier par Françoise Nyssen, ministre de la Culture une “mission de coordination et d’accompagnement de l’action culturelle en faveur des migrants”. Nous l’avons rencontré.