Mitterrand, Hollande et maintenant Macron. Cinquante ans après Mai 68, l’histoire de la gauche au pouvoir s’est écrite en parallèle de sa chronologie de conquête du pouvoir. Comme si la culture de gouvernance n’allait pas de soi et que la revendication serait toujours distincte de la réforme, perçue comme une compromission ou une trahison.