Juin 2022 : Par le Président de la République directement
- Reconnaissance de l’assassinat d’Ali Boumendjel (2 mars 2021)
- Les experts qui font partie du groupe de travail franco-algérien sur les essais nucléaires créé en 2008 se sont réunis les 19 et 20 mai 2021. Leur mission est d’étudier conjointement la question de la réhabilitation des anciens sites d’essais nucléaires au Sahara, avec pour préoccupation première la protection des personnes et de l’environnement
- Archives: modification du code du patrimoine pour permettre un accès facilité aux archives secret défense (31 juillet 2021), dérogation générale pour accéder aux archives relatives à la guerre d’Algérie (15 décembre 2021)
- Hommage aux harkis : le 20 septembre 2021, le Président de la République a reconnu une dette de l’Etat français et a demandé pardon aux Harkis et à leurs enfants
- Commémoration du 17 octobre 1961 : le Président de la République a reconnu des crimes inexcusables pour la République
- Commémoration du 19 mars 2022 : annonce de la montée en puissance du programme de témoignages à quatre voix en milieu scolaire porté par l’ONAC-VG.


Né à Constantine, l’intellectuel a vécu au plus près le drame par “la solitude de ceux qui l’ont traversé” : Algériens, immigrés, pieds-noirs, juifs, harkis, appelé...
Juifs d'Orient. Une histoire plurimillénaire
Exposition à l'Institut du Monde Arabe, jusqu'au 13 mars 2022, Orchestrée par Benjamin Stora, une exposition-fleuve raconte pour la première fois l’histoire des Juifs d’Orient dans toute sa richesse et sa complexité.
Inauguration de l'exposition "Juifs d'Orient" par le Président de la République Emmanuel Macron. Ce lundi 22 novembre, le Président de la République a inauguré l’exposition “Juifs d’Orient” en présence de Jack Lang, Président de l’Institut du monde Arabe, et de Benjamin Stora, Commissaire de l'exposition.
L’historien Benjamin Stora et le dessinateur Nicolas Le Scanff retracent l’épopée de plus de vingt-trois siècles de présence juive dans le pays.
JUIFS ET MUSULMANS
« Picasso, l’étranger », Musée national de l’histoire de l’immigration, Paris, novembre 2021, pages 262-264.
Le rapport rédigé par l’historien Benjamin Stora, rendu public le 20 janvier 2021, à propos des questions mémorielles portant sur la colonisation et la guerre d’Algérie, répond à une mission que lui a confiée le président de la République. Lors d’une conversation avec Tahar Khalfoune, l’historien et le juriste reviennent sur la réception de ce rapport en France et en Algérie, ainsi que sur les controverses que suscitent ces questions mémorielles. Ils proposent enfin une analyse sur la manière dont cet héritage colonial et cette culture de guerre structurent de part et d’autre l’imaginaire national.
La première fois que j’ai rencontré Abdelmadjid, c’était en 1982 à l’université de Jussieu à Paris, à l’occasion d’un colloque sur les villes en Algérie. J’ai tout de suite été frappé, impressionné par sa vive intelligence, la sureté de ses propos, et son incroyable érudition. Il m’a proposé de venir dans notre ville, sa ville, Constantine. J’ai hésité. J’avais quitté la Cité plantée sur son Rocher vingt plus tôt, avec mes parents, en juin 1962. Je venais juste de soutenir ma thèse sur la vie de Messali Hadj, que Madjid avait lu. Je dirai tout de suite à ce propos que dans les années suivantes, je découvrirai progressivement l’extraordinaire mémoire et connaissance de Madjid, sur tout, ou presque tout : la subtile musique arabo-andalouse, la vie compliquée du nationalisme algérien, les méandres de l’histoire française et sa trajectoire coloniale, la geo-politique internationale….































































