Mitterrand, Hollande et maintenant Macron. Cinquante ans après Mai 68, l’histoire de la gauche au pouvoir s’est écrite en parallèle de sa chronologie de conquête du pouvoir. Comme si la culture de gouvernance n’allait pas de soi et que la revendication serait toujours distincte de la réforme, perçue comme une compromission ou une trahison.

En 1968, le monde était en ébullition. Mais il n’y a qu’en France que l’effervescence dépassa la seule jeunesse révoltée pour atteindre profondément toutes les strates de la société. Mai 68 demeure un des événements politiques qui ont le plus marqué les Français.
Le dernier livre de Benjamin Stora a pour titre "68, et après", celui de Jean-Pierre Le Goff aurait pu s'intituler "68, et avant". Dans les deux cas, la fièvre de mai y est analysée comme un événement politique total et collectif, en même temps qu'existentiel et intime.

La Kabylie a joué un grand rôle dans la lutte pour l’indépendance algérienne. Avec la libération, ce furent encore des Kabyles qui mirent en avant les questions de la pluralité dans un pays en proie au totalitarisme.






























































