Association des Professeurs d’Histoire et de Géographie https://www.aphg.fr
> L’enseignant > Lycée général et technologique > Pédagogie > La Guerre d’Algérie vue par les Algériens
Compte-rendu / Colonisation-décolonisation
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Compte-rendu / Colonisation-décolonisation
Cette conférence était organisée par l’IHEDN (Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale) à l’Ecole Militaire.
Benjamin Stora, Professeur des Universités et Président du Musée de l’Histoire de l’Immigration est intervenu sur le thème « Immigration : d’hier à aujourd’hui… ».
Né en Algérie en 1950, docteur en sociologie, docteur d’état en histoire, il est aujourd’hui président du musée de l’immigration. Il a publié une trentaine d’ouvrages sur l’Algérie ou l’immigration.
Benjamin Stora démarre la conférence en rappelant que le sujet de l’immigration est si vaste qu’il n’en traitera que quelques aspects :
Nicolas Bancel est historien et professeur à l’Université de Lausanne, spécialiste de l'histoire coloniale et postcoloniale française. Il a écrit de nombreux ouvrages et articles notamment dans Les Guerres de mémoires. La France et son histoire. Enjeux politiques, controverses historiques, stratégies médiatiques (Pascal Blanchard et Isabelle Veyrat-Masson (dirs), La Découverte, 2008) ou encore a co-écrit Le Grand Repli (La Découverte, 2015).
LES MÉMOIRES DANGEREUSES
de Benjamin Stora, avec Alexis Jenni
Éditions Albin Michel, 232 p., 18 €
La lecture du petit livre de Benjamin Stora écrit avec Alexis Jenni intitulé Les Mémoires dangereuses, illustre la prégnance et la présence du passé commun dans l’actualité.
Contrairement à ce que l’on croit et va partout répétant, les peuples ont la mémoire longue. Sans cette masse innombrable et invisible de tenaces souvenirs qui sont une part importante de l’identité des communautés humaines, leur soubassement mental, l’histoire serait littéralement inexplicable et la violence totalement incompréhensible. Le passé colle à la peau de l’actualité et lui donne sa teinte dominante, entre le noir sinistre et le rouge sang. Les guerres et le terrorisme, ces plaies perpétuelles de l’espèce humaine, germent dans les têtes là où sont stockés les souvenirs de ce qui fut.