Cinquante ans après le début de la guerre d’Algérie, les groupes portant la mémoire de la guerre d’Algérie dans la société française sont maintenant assez connus. Tous ses acteurs, trois millions environ en 1962, essentiellement des soldats (1,5 million), pieds-noirs (1 million), immigrés (400 000), harkis (10 000) ont eu des enfants qui sont maintenant devenus adultes. Dans la société de 2004, ce sont eux qui se battent pour se réapproprier cette mémoire, pour savoir ce qui s’est réellement passé.