Benjamin Stora retrace les vies d'exil des Algériens en France et sa trajectectoire d'historien porté par "le retour de la question algérienne". Commissaire de l'exposition "Vies d'exil, 1954-1962", l'historien évoque le destin des Algériens en France pendant cette période, il raconte comment s'est noué le lien passionnel unissant l'ex-métropole à sa plus importante population immigrée.

Benjamin Stora, enfant de Constantine, est devenu au fil de ses recherches et de ses ouvrages (une trentaine), l'historien de référence de l'Algérie et du Maghreb et un témoin engagé qui combat l'amnésie qui entoure le destin de sa terre natale. A partir de l'université Paris 13, ou à l'Inalco (institut des langues et civilisations orientales), où il enseigne l'histoire du Maghreb, il a aussi contribué à tresser les mémoires de l'Algérie, la juive, la musulmane et l'européenne, favorisant un dialogue de part et d'autre de la Méditerranée qui sera forcément pluraliste. Il sera l'invité (le 22/11 à 20 h) du Théâtre Liberté dont le Théma 6 s'intitule « La guerre d'Algérie, Cinquante ans après ».































































